lundi 8 août 2011

Auto-louange

Voila un exercice bien difficile qui m'avait été donné il y a quelques années : celui de m'auto-louer ! Et voici ce que l'on obtient à force de réfléchir et, surtout, de s'auto-flageller à se complimenter de manière aussi "flagornée".

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C'est en ce jour béni qu'est le 28 novembre 1989 que je vis le jour,
Moi,
Etti.

La bonne camarade par excellence, je suis la Loyauté personnifiée.
Un véritable ange descendu sur terre pour veiller sur les autres.

Toujours à l'écoute de son prochain et dans ma grande bonté,
je vous aiderais dans les moments difficiles.

D'un naturel silenceux,
rien n'échappe à mon ouïe très fine.
Par contre j'échapperai à la vôtre grâce à ma démarche féline.

Je peux avoir l'air fragile,
mais les apparences sont trompeuses.
Loin d'être faible,
j'en ai déjà renversé plus d'un à terre.

Derrière ce masque tranquille et imperturbable
se cache une âme noble, forte et généreuse.
Mon esprit est tel un cheval sauvage,
libre et indomptable.
Personne ne peut me contrôler,
mais certains arrivent à m'approcher.

Pour avoir l'honneur de gagner ma confiance,
il faudra me mériter ou m'intriguer grandement.

Bref, je suis une personne d'exception, soyez-en sûr !
Et que vous n'aurez pas la chance de croiser à chaque coins de rues.

vendredi 17 juin 2011

[OLD] Déjà vu

Quelle étrange impression
Que celle du déjà vu
Ces relents de sensations
Qui s'emparent d'un cœur nu

Ils arrivent sans prévenir
Et transpercent sans remords
Votre âme encore et encore
Pour le meilleur ou le pire

En ce qui me concerne ce soir
Je me sens désemparée
Les souvenirs qui reviennent me voir
Sont loin d'être désirés...

Mais en ce noir soir d'été
Et sans le moindre remords
Ils m'assaillent encore et encore
Essayant de me faire tomber...

[OLD] Sur l'écran noir de mes nuits blanches

Une série de poèmes courts que j'avais dû écrire sur le thème "Sur l'écran noir de mes nuits blanches".

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Sur l'écran noir de mes nuits blanches
Il n'y a rien
Ou peut-être le souvenir lointain
De matins couleur pervenche...

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Les nuits que l'on dit blanches
Sont souvent les plus sombres
Car le ciel d'un noir étanche
Rappelle à nous des ombres

Ombres de nos fantômes passés
Ce sont eux qui me tiennent éveillée...
Sur l'écran noir de mes pensées
Ils sont impossible à effacer...

Ce rêve immortel
Embrume ma vision
La nuit finira-t-elle ?
Le temps semble si long...

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Imaginez-vous
L'immensité noire
Il faut être fou
Pour essayer d'y voir !

Que faire durant ces nuits
Où Morphée tarde à paraître
Et où même la Lune fuit ?

Je ne sais pas, mais moi je suis là
J'observe par l'ouverture de ma fenêtre
Le ciel et la rue en contrebas

Et sans sourire
Je regarde les ombres
Qui comme les souvenirs
Reviennent quand il fait sombre...

dimanche 16 janvier 2011

[OLD] La page blanche

Bon, je crois que j'avertirai quand j'arrêterai de déterrer des textes... vu que là, je suis partie pour un bout de temps si je veux tout déplacer. Ou presque.

Les doigts qui me démangent
Cette envie qui dérange

Ne l'avez-vous donc jamais ressentie,
L'envie de faire un écrit ?

Il n'y a rien de plus frustrant
Que de sentir ce sentiment

Sans pouvoir le satisfaire
Par manque de savoir-faire

samedi 15 janvier 2011

[OLD] Conte du pourquoi

Encore un texte que je ressors de mes manches de kimono. Celui là avait été fait pour un cours de français, il y a... fiouf, déjà 4-5 ans de là ! Le but était de créer un récit des origines, un peu du même genre que ceux qu'on peut lire expliquant pourquoi la terre est ronde, pourquoi le lion est le roi des animaux, ou encore pourquoi l'homme marche. Bref, un conte. Un 'conte du pourquoi'.


Il y a bien longtemps, alors que le monde n'était pas encore monde, Dieu se pencha sur une sphère perdue dans l'espace. Et comme Il s'ennuyait énormément ce jour-là, Il décida de créer quelque chose de nouveau, de révolutionnaire. Savez-vous quoi ? La vie.

Tout d'abord, Il façonna la Planète de manière à ce qu'elle soit habitable ; Il modela les astres, l'air, la terre et les océans. Ensuite, Il fit apparaître toutes sortes de végétaux pour couvrir les sols et les fonds marins.

Mais son monde lui paraissait encore vide et Il voulut le peupler de créatures vivantes. Vous vous rendez compte ? Si l'ennui ne l'avait pas pris, nous n'existerions pas ! Comme quoi, c'est lorsque que l'on ne sait quoi faire que nous sommes le plus inventif !

Alors débuta la création des êtres vivants. Il commença d'abord par produire toutes sortes d'enveloppes, plus bizarres les unes que les autres. Des créatures à plumes, à poils, à écailles, des petites, des grandes, de toutes les couleurs...Et enfin, sa dernière sculpture : une drôle de bête, presque sans poils, se tenant sur deux jambes...l'Homme.

Une fois cette tâche terminée, Il se mit à créer des âmes pour remplir ces coquilles vides. Une âme voyageuse pour les oiseaux migrateurs, un esprit grégaire pour les moutons, un goût pour le jeu et les pitreries pour les singes, une conscience pour l'Homme... Et même si l'on dit que l'erreur est humaine, Dieu, ce grand distrait, ne manqua pas de se tromper quelques fois lorsqu'Il plaçait ses consciences. En devinez-vous les conséquences ? En voici deux : des hommes dominants tels des lions et des femmes protectrices telles des poules apparurent sur Terre. Sans compter ceux qui par oubli n'avait pas été dotés d'une conscience...

Mais Dieu, qui ne serait pas Dieu sans excès de zèle, s'emballa et, pris dans son élan, se retrouva avec beaucoup trop d'âmes pour la quantité de corps qu'Il avait modelés. Et le comble, c'est qu'il s'agissait du même esprit qu'Il avait reproduit en trop grand nombre : celui de la pie.

Il jeta un coup d'œil à sa dernière sculpture. Il se remit donc à l'œuvre, et modela quelques Hommes supplémentaires. Puis finalement, Il leur ajouta les esprits de pies. Il les déposa sur Terre, avec ses autres créations, et laissa tout ce petit monde se développer tranquillement. Quelques temps plus tard, Dieu voulut voir comment avaient évolués ces derniers êtres. Il se pencha sur sa sphère et ses yeux s'écarquillèrent ! Le résultat obtenu était des plus surprenants : ces personnes s'organisaient sur des navires et fendaient les océans sans relâche, à la recherche d'un objet brillant pour remplir leurs poches, et satisfaire leur instinct d'oiseau chapardeur. Et l'or remplissait à merveille cette fonction.

Dieu trouva ces personnes fort étranges, des hommes naviguant avec un esprit de pie. Alors, Il décida de les baptiser les Pies Ratées. Au fur et à mesure des années, le nom se simplifia en Pirates.

Et voilà pourquoi les Pirates sont toujours à la recherche d'or